La Traviata
Lu | Ma | Me | Je | Ve | Sa | Di |
Durée : 3h05 avec 2 entractes
Langue : Italien
Sur-titres : Français / Anglais
Ouverture :
Acte 1 : 30 minutes
Entracte : 30 minutes
Acte 2 : 65 minutes
Entracte : 25 minutes
Acte 3 : 35 minutes
Fin
Le plaisir mais pas l'amour : voici la règle que la héroïne de La Traviata comprend rapidement, lorsqu’on lui ordonne, de la part des moralisateurs, de rester à sa place.
Pour le metteur en scène Simon Stone, habitué à repositionner les œuvres dans notre quotidien, Violetta Valéry n’est pas une courtisane qui vend son corps, comme à l’époque d’Alexandre Dumas fils, dont La Dame aux camélias inspira l’opéra de Giuseppe Verdi.
Elle est une diva des réseaux sociaux qui vend son image à travers des selfies et des "likes". Mais ce monde hyper-connecté ne sauve pas la jeune femme, tout comme au XIXe siècle, elle doit sacrifier son amour pour Alfredo sur l’autel de la moralité.
Cette lecture contemporaine est en phase avec les intentions de Verdi, qui, tout en composant une musique fiévreuse et virtuose, critique la brutalité d’une société d’apparences, une machine à broyer les individus. Surtout lorsque ces individus sont des femmes qui aspirent à la liberté.
Argument
L’action se déroule à Paris et dans ses environs autour de 185028 (en août pour le premier acte, janvier pour le second et février pour le troisième).
Alfredo Germont, jeune homme issu d'une bonne famille provençale, tombe amoureux d’une courtisane en vue, Violetta Valéry, lors d’une soirée privée à Paris. Sincèrement amoureuse, Violetta abandonne son métier et se donne sans réserve à Alfredo. Cependant, monsieur Germont, le père d'Alfredo, au nom de la respectabilité bourgeoise, obtient d'elle qu'elle rompe avec son fils. Violetta écrit alors une lettre de rupture à Alfredo sans dévoiler le motif réel de sa décision. La maladie mortelle (la tuberculose) dont elle était déjà atteinte, reprend alors de plus belle. Un mois plus tard, Alfredo apprend de son père que Violetta n’a jamais cessé de l’aimer, et qu'elle a sacrifié son amour à la réputation de son amant. Saisi par le remords, il accourt à son chevet, mais trop tard : épuisée par la maladie, Violetta meurt dans ses bras.
Acte I
Le prélude installe d'emblée le climat pathétique de l'opéra. Le rideau se lève sur un salon dans un hôtel particulier à Paris. Pour s'étourdir, Violetta Valéry, courtisane célèbre, donne une fête. Tous ses amis sont réunis autour d'elle, à commencer par son protecteur et amant en titre, le baron Douphol. Au cours de cette fête, Gaston, un admirateur lui présente un de ses amis venu de province, Alfredo Germont. Après que tous les invités, Alfredo en tête, ont porté un toast à la joie de vivre (c'est le célèbre brindisi : « Libiamo ne' lieti calici »), le nouveau venu déclare sa flamme à Violetta, qui dans le duo qui suit (« Un di, felice, eterea ») se laisse tenter par l'espoir d'un amour véritable, avant de rejeter cette perspective irréaliste, - une fois restée seule, dans le célèbre grand air qui clôt ce premier acte E strano...Ah, fors'è lui .. Follie, Follie!.
Acte II
Alfredo et Violetta se sont installés dans une villa, près de Paris et vivent le parfait amour, quand Alfredo apprend par Annina, la femme de chambre, que Violetta est obligée de vendre meubles et bijoux pour subvenir à leurs dépenses personnelles. Il se rend donc à Paris pour payer les dettes de Violetta.
Restée seule, Violetta reçoit la visite inattendue du père d'Alfredo, Giorgio Germont. Monsieur Germont, en vrai « père noble » du drame romantique, reproche à Violetta d'entretenir une union immorale avec son fils, et regrette que cette aventure jette le discrédit sur toute sa famille, en empêchant notamment le mariage de la jeune sœur d'Alfredo avec un homme d'une famille distinguée, qu'on devine assez conservatrice. Il l'accuse également de pousser Alfredo à la dépense. Il joue ainsi sur le désir de reconnaissance de la « fille » qu'est de toutes façons à ses yeux Violetta, précisant cruellement qu'une liaison entre personnes de milieux si différents ne pourra jamais être couronnée par un mariage. Il lui demande donc de renoncer à cette liaison. Cédant à ces injonctions, Violetta fait remettre sa lettre de rupture à Alfredo, et part rejoindre les invités de la fête que donne Flora, son amie, à Paris.
Alfredo se rend aussi à cette fête à laquelle Violetta se présente accompagnée du Baron Douphol. Après avoir insolemment gagné au jeu, Alfredo rappelle les invités dans le salon et jette l'or qu'il vient de gagner, par terre devant Violetta. Les invités sont scandalisés par son geste. Giorgio Germont survient à propos pour condamner à son tour la goujaterie de son fils.
Acte III
Violetta en proie à une rechute de son mal est soignée par Annina dans son appartement parisien surveillé par les créanciers. Elle relit la lettre de Giorgio Germont, qui lui révèle qu'il a tout avoué à son fils, et qui lui annonce qu'Alfredo viendra lui-même lui rendre visite. Pendant qu'au-dehors retentit la joie du carnaval, Violetta tourne le dos à son passé de pécheresse, en attendant le retour d'Alfredo, l'homme qu'elle n'a jamais cessé d'aimer. Mais à peine ce dernier se fait-il annoncer, qu'elle meurt à bout de forces dans ses bras.
Programme et distribution
Opéra en trois actes (1853)
D'après Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias (La Dame aux Camélias)
Équipe créative
Giuseppe Verdi : Musique (1813‑1901)
Francesco Maria Piave : Livret
Marta Gardolińska : Chef d'orchestre
Simon Stone : Metteur en scène
Bob Cousins : Décorateur
Alice Babidge : Créatrice de costumes
James Farncombe : Créateur de lumière
Zakk Hein : Vidéo
Alessandro Di Stefano : Chef de chœur
Distribution
Aida Garifullina : Violetta Valéry (4, 7 juin, 1 > 13 juillet)
Pretty Yende : Violetta Valéry (10 > 28 juin)
Xabier Anduaga : Alfredo Germont (4, 7 juin, 1 > 13 juillet)
René Barbera : Alfredo Germont (10 > 28 juin)
Roman Burdenko : Giorgio Germont (4, 7 juin, 1 > 13 juillet)
Ludovic Tézier : Giorgio Germont (10 > 28 juin)
Seray Pinar : Flora Bervoix
Cassandre Berthon : Annina
Nicholas Jones : Gastone
Luis-Felipe Sousa : Le Baron Douphol
Florent Mbia : Le Marquis d'Obigny
Amin Ahangaran : Le Docteur Grenvil
John Bernard : Giuseppe
Hyunsik Zee : Un domestique
Young-Woo Kim : Commissaire
Orchestre et Chœur de l'Opéra de Paris
Une coproduction avec l'Opéra d'État de Vienne, Vienne
Opéra national de Paris - Opéra Bastille
RM Europa Ticket GmbH est un revendeur officiellement accrédité de/par l'Opéra National de Paris.
Numéro d'agence : 4848428
Opéra Bastille
Un grand théâtre moderne
L'Opéra Bastille est l'œuvre de la Société canadienne-uruguayen architecte Carlos Ott, qui a été choisi en Novembre 1983 après une compétition internationale qui a attiré quelque 1.700 entrées du architectes. Le théâtre a été inauguré le 13 Juillet 1989.
Son architecture est marquée par la transparence des façades et par l'utilisation de matériaux identiques pour les deux intérieurs et les extérieurs.
Avec ses 2700 places acoustiquement homogènes et de ses équipements de scène uniques, ses paysages intégré, des ateliers de costumes et d'accessoires, ainsi que ses aires de travail et de nombreuses salles de répétition, l'Opéra Bastille est un grand théâtre moderne.
Équipements de scène
Fosse d'orchestre, mobile et réglable, peut être couverte; à son maximum il peut accueillir 130 musiciens
Scène principale, à 45 m de haut, 30 m de large, 25 m de profondeur, composé de 9 ascenseurs permettant plusieurs niveaux pour être créé et soutenu par trois ascenseurs principaux, qui apportent un paysage de bas en haut stade
Zones de compensation, 4 zones de stockage avec les mêmes dimensions que la scène
Coulisses, avec son plateau décor
Zone de circulation, des paysages stockés temporairement entre la scène, des ateliers et scène de répétition
Scène de répétition, la Salle Gounod, avec sa fosse d'orchestre et dimensions identiques à celles de l'étage principal
Le bâtiment
Superficie au sol: 22.000 m²t
Avec ses 2700 places acoustiquement homogè
Superficie: 160.000 m²
Hauteur totale: 80 m (dont 30 m sous le niveau de la rue)
Les auditoriums
L'auditorium principal
Surface: 1.200 m², 5% du total de la construction